Les jardins de Chazieux, illustration pour logo - commande pour Valentin, maraîcher
Commande de Valentin Renault, maraîcher à Saint-Ilpize (43).
Illustration : Bérénice Gouley
Typos, base-line, mise en page, couleurs et fichiers : Camille Van Haecke, DA et graphiste.
© Photo Camille Van Haecke
Un, printemps.
Valentin, maraîcher, et sa compagne voient mes dessins exposés à l’occasion du printemps des poètes 2024 à Villeneuve d’Allier.
Deux.
Sur le marché, au-dessus de ses légumes, Valentin me dit qu’il aimerait faire son logo avec un de mes dessins.
Trois, printemps, été 2024.
Je dessine Valentin et ses deux collaboratrices au jardin. J’observe leur travail, leurs gestes, leur efficacité, leur bonne humeur, la beauté de cette exploitation bio installée il y a un an par Valentin sur la commune de Saint-Ilpize, à flanc de colline, exposée plein sud, sur les rives de l’Allier.
Au début il n’y a que l’aillet, l'ail frais, dressé au-dessus de la terre, puis les radis et les salades grossissent, et tout le reste, uniquement des légumes de saison.
Je suis bien, tellement bien là. Je dessine même sous la pluie.
Quatre, été.
Je dessine Valentin sur son stand au marché à Langeac le jeudi matin. Il faut arriver de bonne heure, les légumes sont magnifiques, les client.e.s se pressent, il y a la queue et à 10h l’étal se vide.
Je dessine vite et beaucoup, des centaines de dessins à l’encre de chine, en tailleur sur une caisse retournée, mon thermos à portée de main.
Je montre mes dessins à Valentin et sa compagne à la maison, nous sélectionnons quelques candidats. Je bidouille sur l’ordinateur, je cherche, je continue à dessiner à la maison, je cherche encore.
Je ne trouve pas. Valentin est patient, j’ai dit que cela me prendrait du temps, il attend, il aime bien mes dessins déjà, il patiente.
Je montre mes dessins à mon amoureux, mon photographe, mon DA personnel, il a un œil de lynx. Il dit c’est que c’est beau mais me rappelle que Valentin est venu chercher mes dessins au trait alors que je n’ai produit que des dessins à l’encre de chine.
Je dessine le lendemain au trait la filiforme silhouette de Valentin portant avec précaution une caisse de salades comme on porte un bébé et la petite famille de salades qui poussent à ses pieds.
C’est ce dessin que choisi Valentin.
Cinq, automne.
Je demande à Camille Van Haecke de prendre le relais, mon amie, talentueuse DA et graphiste rencontrée à Nantes, savante des plantes, amoureuse du végétal, cuisinière végétarienne de haut vol.
Camille poursuit le travail avec Valentin, propose
des typos, une mise en page et des couleurs pour son logo et ses futurs
supports de communication. Elle propose de compléter avec la base-line, les légumes de Valentin sont heureux.
Six, printemps 2025.
Valentin monte son stand sur le marché à Langeac, un nouveau stand tout neuf pour ses légumes toujours aussi beaux.
Il tend la bâche avec son logo, tout sourire, elle sent encore le neuf, il la trouve belle.
Camille vient faire des photos.
Quelle magnifique collaboration.



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