Etourdis d'étourneaux - dessin Irène Bec - texte Laurent Ollier

 
Dessin : © Irène Bec
 
Petit conte alchimique pour souffler.
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Quand un vol d’étourneaux troubla sa vue par un ballet coordonné d’idées prêtes à penser, un troupeau de puces lui sauta à l’oreille. Au crépuscule de sa journée, Dame-Pinéale d’un aller-retour y prêta l'œil initié …elle veille.
En télé-phéérique transporté, sa mission est de tester les sept piliers reliés. Diable, surtout ne pas se tromper !
Bien que la voie y soit en lacets, elle revint inspirée d’avoir repéré une embolie sur l'air conditionné.
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Quelle pagaille … respire il n’y a que ça qui vaille.
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D’une aimable expiration, elle déverrouilla de l’intérieur la porte de sortie. Grommelant "L’air de rien est si lourd quand il est contraint, aligner ses biscuits n’est point une question d’envie, ce n’est qu'être poli par souci des court-circuits !".
La visionnaire remit son corps, beau, sur la branche attendant l’aube et les renards mi-cuits. En face, le soleil pointa pile pour être salué et libérer la journée au roulis d'étourdis.
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Quelle gouaille … respire, c’est bon quand tu bailles.
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La morale de cette histoire raconte les déboires d’une pointe de savoir reliant la terre aux cieux. Empoigné et voulant vivre mieux, l'homme gâché d'espoir est dédié aux dieux. Si dans ce conte l’apnée est le sujet, il est question de transcender la gravité pour décoller. Les monuments sont là pour t'orienter vers le dénuement, en aucun cas pour te souffler le dénouement.
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Quelle trouvaille … respire il n’y a que ça qui t’aille.
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